Cette proposition de loi va en effet renforcer la suspicion à l'égard des précaires, victimes de la crise économique, qui tentent de survivre avec des allocations auxquelles elles ont droit dans un contexte de chômage de masse.
Avec ce texte, le Sénat se trompe de combat : actuellement la part de fraudeurs parmi les allocataires du RSA est estimée à 6,4% pour un montant de l’ordre de la centaine de millions d’euros alors que la fraude fiscale représente un manque à gagner pour les finances publiques de plus de 70 milliards d’euros par an et la fraude aux cotisations sociales près de 20 milliards d'euros par an !
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