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  • Journée mondiale du refus de la misère : Urgence sociale pour les personnes en situation de handicap !

    Ressources.jpgA l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, l’Association des paralysés de France (APF) tient à rappeler que plus d’un million de personnes en situation de handicap vivent sous le seuil de pauvreté : bénéficiaires de l’AAH ou de rentes et pensions d’invalidité, chômeurs de longue durée, bénéficiaire du RSA, retraités pauvres, etc.

    Face à cette situation dramatique, l’APF est engagée notamment via le Collectif Alerte pour lutter contre toutes les formes de pauvreté et d’exclusion. L’APF propose également des solutions sur sa plateforme citoyenne collaborative #2017Agirensemble et invite les citoyennes et citoyens, les organisations de la société civile à y faire part des leurs.

    L’association rappelle que le véritable changement auquel aspirent les personnes en situation de précarité dont font partie nombre de personnes en situation de handicap est la création d’un revenu personnel d’existence décent, dont le calcul serait déconnecté des ressources du conjoint, l’attribution sécurisée et l’octroi des droits connexes simplifié et automatisé.

    Pour lire le communiqué complet, cliquez ici

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  • Réforme des minima sociaux : l’APF pour la reconnaissance de la "spécificité" de l’AAH

    Suite à la volonté du gouvernement de réformer les minima sociaux, le député Christophe Sirugue, chargé de la mission parlementaire sur ce thème, a réuni mercredi pour la première fois son groupe de travail.

    L’APF, qui fait partie de ce groupe de travail, compte bien prévenir des effets pervers non contrôlés et désastreux d’une harmonisation non vigilante et faire valoir que l’allocation adulte handicapé (AAH) n’est pas un minimum social comme les autres.

    En effet, la précarité frappe très fortement les personnes en situation de handicap qui vivent pour la plupart sous le seuil de pauvreté toute leur vie durant. Elles sont trois fois plus pauvres en condition de vie que le reste de la population. En outre, les restes à charge du fait notamment d’une compensation du handicap largement insuffisante sont nombreux (réparation de matériel, produit de soins ou prestations non pris en charge, achat de matériel indispensable, financement d’un nombre ou du coût horaire effectif d’une aide humaine...) et supportés sur leurs moyens d’existence amputant d’autant leur reste à vivre effectif.

    Les conclusions de la mission parlementaire sur les minima sociaux seront rendues fin mars.

    L’APF espère que cette mission n’amènera pas à un énième rapport mais bien à une simplification et une amélioration de la vie des personnes concernées.

    Sans oublier que pour l’association, la vraie réforme serait la création d’un revenu d'existence personnel pour l'ensemble des personnes en situation de handicap (AAH, pensions d’invalidité, rentes accident du travail...) ne pouvant pas ou plus travailler du fait de leur handicap ou de leur maladie invalidante.

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  • 10 ans de la loi « handicap » : l'analyse de l'APF

    Visuel dossier.jpgA l'occasion des 10 ans de la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées promulguée le 11 février 2005, l'APF dresse un bilan sévère de son application.

    Si cette loi peut être considérée comme une loi cadre, son application n’a pas été à la hauteur des ambitions du législateur, ni des attentes des personnes en situation de handicap et des associations représentatives.

    Pour le Conseil d'administration de l'association, "en 10 ans, de multiples brèches sont apparues : les avancées prévues par cette loi n’ont pas toutes été concrétisées, les reculs se sont multipliés." Une situation que l’APF ne peut accepter et qu’elle dénonce avec force !

    Pour télécharger le dossier d'analyse de l'APF, cliquez ici

    Pour télécharger la déclaration du CA de l'APF, cliquez ici

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  • Pauvreté et handicap : le rapport de l’IGAS analysé par l’APF

    A la veille de la Conférence nationale du handicap, l’APF vient de faire part de ses analyses à l’Elysée et au gouvernement, concernant  le rapport « Les liens entre handicap et pauvreté : les difficultés dans l’accès aux droits et aux ressources » réalisé par l'IGAS (Christine Abrossimov et François Chérèque).

    L’association qui a participé activement au groupe de travail retrouve plusieurs propositions qui vont dans le bon sens.

    En revanche, certaines restent insuffisantes et d'autres ne sont pas acceptables au regard de leur impact sur le droit des personnes en situation de handicap et de leur famille.

    Pour lire l’avis synthétique, cliquez ici

    Pour lire l’avis détaillé, cliquez ici

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  • Pauvreté et handicap : le Comité d’Entente déplore les limites de la mission Chérèque

    Dans un courrier adressé au Premier ministre –avant le remaniement-, le Comité d’Entente déplore la limite des ambitions portées par la mission confiée à Monsieur François Chérèque et à Madame Christine Abrossimov. En effet, les délais impartis à la réalisation de la mission et la délimitation d’un périmètre réduit aux difficultés d’accès aux droits existants ne permettent pas d’atteindre l’objectif fixé initialement par le CIH qui tendait à « évaluer » la pauvreté des personnes handicapées.

    Le Comité d’Entente demande que l’ensemble des questions puisse être abordé, y compris l’examen des niveaux et périmètres des aides et contraintes existantes.

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  • Revalorisation du minimum vieillesse et de l'ACS : Précarité des personnes âgées et des personnes en situation de handicap : deux poids, deux mesures !

    Alors que Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la santé, vient d’annoncer la revalorisation du minimum vieillesse et de l’ACS, l’Association des paralysés de France (APF) déplore que ces mesures de revalorisation ne concernent que les personnes âgées précaires et non pas les personnes en situation de handicap précaires.

    Pourquoi l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) ne bénéficie-t-elle pas de la même revalorisation que l’ASPA ? Ces deux prestations, d’un montant équivalent, sont habituellement revalorisées au même niveau ! Aujourd’hui, le gouvernement en est donc à faire des choix parmi « les pauvres » !

    L’APF, révoltée par cette différence de traitement, demande au gouvernement que l’AAH soit revalorisée dans les mêmes conditions que l’ASPA, soit à hauteur de 2,6% au lieu de 1,3% prévu par le projet de loi de finances 2014, ce qui constituerait un minima, dans l’attente d’un véritable revenu d’existence.

    L’association demande également au gouvernement de permettre aux personnes bénéficiaires de l’AAH de pouvoir se soigner en ayant recours à la CMU-C et non pas via l’ACS qui, même avec une augmentation de 50€ par an, ne permet pas aux personnes de souscrire à une complémentaire santé.

    Pour lire le communiqué complet, cliquez ici

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