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  • FIPHFP / Réduction inacceptable de la contribution des universités : le gouvernement persiste et signe !

    Dans un courrier adressé au Premier ministre, les 7 organisations syndicales et 8 associations représentatives qui siègent au Fonds pour l'Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique (FIPHFP) dénoncent la « spoliation » du FIPHFP qui « fait suite à l'annonce, au mois d'août dernier, de la Ministre en charge de l'enseignement supérieur, de prorogation pour 2016, de l'exonération des universités d'une partie de leur contribution au FIPHFP. »

    L'APF avait déjà à l'époque condamné cette mesure considérant que le handicap doit cesser d’être la variable d’ajustement systématique et opportuniste des politiques publiques.

    Cette nouvelle décision pour 2017 est inacceptable. Elle « démontre une ignorance totale du fonctionnement du FIPHFP et dénote d'un mépris certain pour les personnes en situation de handicap. »

    Les syndicats et associations représentatives demandent donc au Premier ministre de reconsidérer cette décision, de trouver d’autres voies pour financer la sécurisation des campus universitaires et d’assurer la sécurisation du financement du FIPHFP.

    Pour lire le courrier, cliquez ici

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  • FIPHFP / Ponction de 30 millions d’euros : une nouvelle main basse du gouvernement sur l’emploi public des personnes handicapées !

    Pour la 3e année consécutive, le gouvernement a autorisé les universités à ne pas verser l’intégralité de leur contribution au Fonds d’Insertion pour l’emploi des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique (FIPHFP), à hauteur de 30 millions d’euros !

    L’Association des paralysés de France (APF) dénonce ce nouveau coup porté à l’emploi des personnes en situation de handicap par le gouvernement, alors que plus de 500.000 personnes en situation de handicap sont en recherche d’emploi ! Et ce alors que les universités, qui emploient seulement 1,6% de travailleurs en situation de handicap – au lieu des 6% légalement requis – sont loin d’être exemplaires.

    Si une meilleure sécurisation des campus universitaires est indispensable celle-ci ne doit pas être réalisée aux dépens des droits des personnes en situation de handicap.

    Le handicap doit cesser d’être la variable d’ajustement systématique et opportuniste des politiques publiques !

    Pour lire le communiqué complet, cliquez ici

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  • Les organisations siégeant au FIPHFP dénoncent la main basse du gouvernement sur l’argent du handicap

    Alors même que nos organisations s’activaient ce début de semaine à mobiliser les parlementaires pour faire échec à un amendement au projet de loi de finances (PLF) 2015 tendant à réduire la contribution handicap des universités, le gouvernement en a rajouté en ponctionnant cette fois les réserves du FIPHFP de 29 millions d’euros pour compenser, ainsi, une réduction du budget général de l’Etat dans le financement des emplois aidés.

    En effet, après la scandaleuse ponction de l’Etat d’un montant identique de 29 millions sur l’AGEFIPH, il récidive avec une ponction du FIPHFP.

    Cet acte est grave car il diminue les moyens de ce Fonds pour les personnes handicapées qui cherchent un emploi ou qui veulent le conserver au sein des trois versants de la Fonction Publique. Celle-ci a un devoir d’exemplarité, le FIPHFP n’est pas une vache à lait pour combler les budgets ministériels !

    Les organisations signataires s’opposent à cette politique gouvernementale révoltante et inacceptable qui
    accentue le désengagement de l’Etat en direction des personnes en situation de handicap.

    Pour lire le communiqué complet, cliquez ici

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  • Détournement du fonds FIPHFP par les universités : une décision inacceptable !

    L’Association des paralysés de France (APF) juge inacceptable la proposition d’amendement au Projet de Loi de Finances 2015 visant à réduire la contribution des universités au Fonds pour l'Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique (FIPHFP). En effet, cet amendement, déposé en séance demain, mardi 4 novembre, prévoit une réduction « égale au montant des dépenses réalisées dans le cadre de travaux de recherche relatifs au handicap, des dépenses visant à promouvoir l’intégration professionnelle des étudiants en situation de handicap, et des dépenses de fonctionnement et d’équipement concourant à la mise en accessibilité des formations, des concours et des examens auxquels peuvent participe des étudiants handicapés ». Ainsi, des dépenses concernant l’accessibilité des universités ou l’achat d’équipements adaptés pourraient être déduites de la contribution au FIPHFP des universités.

    Si l’APF est largement mobilisée pour l’accessibilité de tous les lieux recevant du public, elle juge inadmissible que celle-ci soit réalisée avec des sommes prévues pour l’emploi des personnes en situation de handicap ! Notamment lorsque le taux de chômage des personnes en situation de handicap est de 24% (soit le double du taux de chômage de la population) et que l’emploi des personnes en situation de handicap dans les universités n’est que de 1,62% au lieu des 6% prévu par la loi !

    Si l’APF ne peut que regretter les difficultés financières des universités, elle n’accepte pas que les fonds destinés à favoriser l’emploi des personnes en situation de handicap soient utilisés pour combler ces manques financiers.

    L’APF demande donc que l’amendement, proposant ce détournement de fonds inacceptable, soit rejeté demain en séance.

    Pour télécharger le communiqué, cliquez ici

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  • Les universités ne doivent pas être exonérées de leur contribution au FIPH-FP !

    L’APF vient de réagir vivement à une proposition d’amendement au projet de loi relatif à l'enseignement supérieur et la recherche visant à exonérer les universités de leur contribution au FIPH-FP au titre des dépenses qu'elles supportent pour l'accueil des étudiants handicapées.

    Pour l’APF, cet amendement, défendu par la sénatrice Dominique Gillot, corrompt l’esprit de la loi du 11 février 2005 et l’objet dudit Fonds.

    Si l’association se félicite qu’il n’ait pas été retenu lors de son examen devant la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat, elle tient à alerter la sénatrice sur le fait qu’il ne doit pas être repris en séance publique.

     

    Pour lire le courrier, cliquez ici

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