Vie affective et sexuelle : l’association CH(s)OSE interpelle les candidats à la présidentielle et lance son site internet

logochsose.jpgL’association CH(s)OSE, qui milite en faveur d’un accès effectif à la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap, vient d'interpeller les candidats à l’élection présidentielle sur cette question.

En effet, de nombreuses personnes en situation de handicap sont discriminées dans ce domaine et des parents d’enfants en situation de handicap ou des professionnels sont amenés à gérer des situations limites et délicates. Il est donc plus que temps de s’intéresser à la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap et d’y apporter des réponses concrètes.

Cette interpellation des candidats est l'occasion pour l’association CH(s)OSE de lancer son site Internet www.chs-ose.org dans le but de mettre en avant la nécessité de créer des services d’accompagnement sexuel mais aussi d’informer les personnes concernées et de sensibiliser l'opinion à la question de l'accompagnement sexuel et plus largement à celle de la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap.

 

Pour lire le communiqué de presse, cliquez ici

2 commentaires Lien permanent Imprimer

Commentaires

  • Il faut arrêter de se raconter des salades.

    Nous savons tous que "bénéficier" de l'AAH équivaut à une interdiction de vie de couple, dans la mesure où cette alloc de survie est servie sous condition de ressources... à moins de fonder un couple entre personnes handicapées, évidemment.

    Que l'on soit pacsé, marié, concubins, l'important pour la CAF est de savoir si l'on habite SEUL(E), car ainsi est la loi. SEUL(E), on touche AAH, MVA et ALS. A deux, plus de MVA, AAH revue à la baisse, on se retrouve à la charge de son conjoint.

    Il se trouve qu'un couple c'est à deux que ça se vit, à plus quand on fonde une famille, et en principe c'est sous le même toit que ça se passe.

    Quand ça ne peut pas se passer sous le même toit parce que le législateur pose certaines conditions qu'il faut bien qualifier de discriminatoires, on est dans un régime d'APARTHEID et ça, ça se combat par la revendication politique, par les manifs, par la médiatisation, et par des interventions répétées auprès du pouvoir en place.

    Remarquons que si une telle mesure était prise dans un pays du Tiers-Monde, toutes les associations françaises de type LICRA, EMMAUS, DAL et consorts, plus les partis politiques dits de gauche, organiseraient des pétitions et des manifs et en appelleraient à la solidarité internationale.

    Ce qui est bizarre c'est que cette discrimination dont les handicapés de France font l'objet (et nous ne sommes pas à une discrimination près dans ce merveilleux pays !), elle existe au vu et au su de tous depuis que l'AAH a été créée, il y aura bientôt quarante ans, et qu'aucune association, qu'aucun parti ne s'est bougé depuis pour ramener le législateur français à plus de décence.

    Aujourd'hui on nous parle d'accompagnement sexuel.
    C'est bien de reconnaître que les personnes handicapées peuvent être désirantes comme tout un chacun.

    Et on leur propose quoi ? Des pute fonctionnarisées ? des précaires de la prostitution qui ne s'avoue pas ? pourquoi pas des bénévoles de la culotte baissée ? Pardon de me montrer cru. En faisant évidemment l'impasse sur le fait que parmi nous il n'y a pas que des hétéros, que parmi nous il y a des LGBT (Lesbians, Gays, Bi, Transexuels), que les mieux lotis d'entre nous ont "ce qu'il leur faut sous la main" pour les conduire au septième ciel et peut-être aussi dormir avec elles, eux, et pas que ça, vivre au jour le jour et partager des tonnes de choses de la vie... mais pas sous le même toit, non non, chttttt ! Interdit par la loi, sous peine de spoliation de ses droits. La CAF (Commissariat Au Flicage des Familles) est là pour veiller au grain. On le fait mais on ne le dit pas !

    J'en déduis quoi, du fond de ma solitude imposée ?

    Que les 66 associations françaises supposées défendre les droits des handicapées ont renoncé à faire leur boulot auprès du législateur, quelle que soit sa couleur politique.

    Qu'elles essaient de nous vendre un hypothétique droit à l'assistance sexuelle (dont on imagine qu'il ne sera jamais appliqué) pour éviter de nous avouer qu'elles ont échoué à nous garantir, entre autres, un DROIT à la VIE DE COUPLE qui devrait être inaliénable.

    Alors à quoi servent toutes ces associations, si quarante ans après la création de l'AAH, nous en sommes toujours à survivre sous le seuil de pauvreté, à devoir vivre seuls et nous contenter de petits boulots ?

    La question, je la pose à quiconque aura eu le courage de lire ces lignes.

  • très bon article et je partage entièrement votre point de vue
    votre colère et indignation
    mais que faire ????
    suis désespérée par cette situation et ne crois plus en une hypothétique solution
    bon courage
    vivie

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