Lors de l'Assemblée générale de l'APF qui s'est tenue le 25 juin 2011 à Paris, les adhérents de l'association ont adopté deux motions :
Extrait : Les adhérents de l'APF demandent au président de la République, au gouvernement et aux parlementaires de faire évoluer la législation pour permettre la création de services d'accompagnement sexuel faisant appel et supervisant des assistants sexuels, dûment formés.
Les adhérents de l'APF leurs demandent également d'organiser le débat public sur ce sujet avec tous les acteurs concernés.
Ces services s'inscrivent dans un maillage de réponses, seuls capables de lever les difficultés rencontrées par les personnes en situation de handicap dans l'exercice de leur vie affective, sentimentale et sexuelle, ceci dans le respect et la dignité de chacun.
De tels services doivent s'inscrire dans le cadre du droit à compensation.
Extrait : Les adhérents de l'APF demandent au président de la République et au gouvernement de prendre en compte dans le cadre de la réforme annoncée pour cet automne :
- les questions spécifiques au vieillissement des personnes en situation de handicap et de leurs aidants, quel que soit leur lieu de vie (domicile, établissement) ;
- la suppression de tous les dispositifs discriminatoires et des inégalités qui sont liés à l'âge notamment en matière de ressources, de droit à compensation et d'offre de services.
Commentaires
Contradiction politique inhérente à l'APF.D'une part,vous revendiquer l'assistance sexuelle aux personnes handicapées(ce qui est positif),d'autre part,vous avez un "partenariat" avec les pro-vies(l'Office Chrétien des Handicapés,Tugdual Derville...)et vous ne revendiquez pas "le droit à mourir dans la dignité(proposition 21 du Chef de l'Etat) comme si bien vivre empêchait de bien mourir en choisissant la façon de mourir.
Ne prenez pas les handicapés physiques,sensoriels et moteurs pour des imbéciles.
Un certain nombre d'entre nous ne renouvelleront plus l'adhésion à l'APF;
Vous manquez de cohérence.
Pour l’APF, ces deux enjeux sont importants : le premier vise la pleine compensation du handicap dans tous les aspects de la vie, le second une adaptation de l’accompagnement médico-social et plus largement du parcours de santé à un phénomène sociétal partagé par les personnes en situation de handicap, l’avancée en âge. L’aide à mourir est l’objet de débats et de réflexions au sein de l’APF. En l’état de la législation, il importe que les personnes en situation de handicap bénéficient, comme le reste de la population, d’un accompagnement à la fin de vie adéquat, y compris lorsque l’un des effets secondaires des traitements médicamenteux visant à soulager les souffrances est de hâter le décès. Nous attendons beaucoup de l’ouverture des établissements médico-sociaux à l’hospitalisation à domicile rendue possible en 2012, afin que les personnes aient la possibilité de terminer leurs jours dans ce qui aura été leur lieu de vie, tout en bénéficiant des soins palliatifs nécessaires.