Objectif 2015 : Pour une France accessible : A J - 1500, l’APF dénonce le manque de mobilisation !

A près de 1500 jours de l'échéance de l'obligation de mise en accessibilité de la France, la situation est plus que préoccupante ! La délégation ministérielle à l'accessibilité a publié un rapport compilant des éléments récoltés lors des Journées territoriales de l'accessibilité, permettant d'avoir des données nationales sur l'avancement de mise en accessibilité de la France.

L'Association des Paralysés de France (APF) demandait un rapport national depuis longtemps afin de pouvoir faire un état des lieux complet et précis sur la mise en accessibilité. Malheureusement les chiffres de ce rapport sont accablants : un immense retard a été pris et il faut désormais une impulsion politique d'urgence pour respecter l'échéance de 2015.

L'APF est présente au Salon des Maires et des Collectivités locales (du 23 au 25 novembre)  afin d'alerter les élus et les sensibiliser à cette inquiétante situation.

 

Pour lire le communiqué de presse, cliquez ici.

3 commentaires Lien permanent Imprimer

Commentaires

  • Ce commentaire serait-il censuré ?

    Quand on vous évoquez les problèmes d'accessibilité à l'APF, vous vous appuyez toujours sur la loi du 11 février 2005 qui indique le délai de 2015.

    Cette loi n'est maintenant plus d'actualité puisque la Convention de l'ONU relative aux droits des personnes handicapées qui traite un très précisément du sujet est en application depuis le 20 mars 2010.

    Je ne ressens pas du côté les associations représentatives des personnes en situation de handicap une volonté très affirmée concernant la mise en œuvre de cette convention, je viens d'en faire l'expérience d'une manière très concrète sur laquelle j’aurai à l'occasion de revenir.

    Gérard Doiteau
    HANDICAP ET CITOYENNETE

  • Certes il y cette convention de l'ONU, peu connue d'ailleurs. N'est-il pas plus concret de continuer le combat pour l'accessibilité suivant la loi française de 2005, pour avoir un certain espoir que par les 4 années qui restent, un progrès certain sera enregistré.

    L'expérience perso dont vs parlez: qu'apporte-t-elle?
    Merci et amitiés.
    Waltere 95

  • Il me semble que la notion de "situation de handicap" induit un relativisme qui conduit à considérer que tout peut être défini comme étant un handicap...

    Je comprends l'intérêt de cette notion pour exprimer l'idée qu'une personne handicapée ne peut être réduite à son handicap et qu'elle n'est handicapée que par les "barrières" environnementales et que si on supprime ces "barrières", la personne n'est plus en "situation de handicap".

    Mais, on entend parfois, certains salariés d'associations dans le domaine du handicap, dire qu'ils sont eux aussi en situation de handicap parce qu'ils portent des lunettes, comme pour légitimer leur place au sein de ladite association...

    On entend aussi certains recruteurs dire qu'une personne allergique à l'ammoniaque peut se faire reconnaitre travailleur handicapé dès lors qu'elle travaille dans un salon de coiffure, dans la mesure ou cette allergie constituerait pour elle un handicap...

    On entend ce même discours se généraliser dans de nombreux secteurs notamment le secteur de la boulangerie, avec l'allergie à la farine...

    On entend aussi certains dire que quelqu'un qui a le bras dans le plâtre est en situation de handicap...

    Mais allons y reconnaissons tout le monde handicapé! Reconnaissons tout le monde travailleur handicapé! Comme ça le quota de 6% sera très vite remplis dans les entreprises! Mais au détriment de qui? Des personnes qui sont porteuses d'un réel handicap!!!

    Seulement, si nous reconnaissons tout le monde handicapé ou travailleur handicapé, quel est l'intérêt de créer des lois ou des dispositions spécifiques pour les personnes handicapées? Quel est l'intérêt de l'existence d'associations spécifiques aux handicaps?

    J'aimerai connaitre la position de l'APF à ce sujet.

    Cordialement,

    Sébastien

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