D-Education, scolarité - Page 2

  • Les universités ne doivent pas être exonérées de leur contribution au FIPH-FP !

    L’APF vient de réagir vivement à une proposition d’amendement au projet de loi relatif à l'enseignement supérieur et la recherche visant à exonérer les universités de leur contribution au FIPH-FP au titre des dépenses qu'elles supportent pour l'accueil des étudiants handicapées.

    Pour l’APF, cet amendement, défendu par la sénatrice Dominique Gillot, corrompt l’esprit de la loi du 11 février 2005 et l’objet dudit Fonds.

    Si l’association se félicite qu’il n’ait pas été retenu lors de son examen devant la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat, elle tient à alerter la sénatrice sur le fait qu’il ne doit pas être repris en séance publique.

     

    Pour lire le courrier, cliquez ici

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  • Projet de loi sur la refondation de l’Ecole : la formation des enseignants encore insuffisante !

    Alors que le projet de loi sur la refondation de l'Ecole doit être débattu en 2nde lecture à l’Assemblée nationale la semaine prochaine, l’APF juge certaines modifications très insuffisantes !

    Ainsi l’amendement adopté par la commission des Affaires culturelles et de l'Education inscrivant la formation à la scolarisation des élèves handicapés dans les missions des Ecoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE).

    Pour l’APF, cette « formation » n’est toujours pas une formation pratique des enseignants à une pédagogie adaptée !

     Pour rappel, la commission éducation et scolarité du CNCPH avait interpellé Martine Carillon Couvreur et Agnès Marie-Egyptienne en demandant ceci :

    Art. L721-2 : A l'alinéa 8 de cet article, après les mots : « la promotion de méthodes pédagogiques innovantes », insérer les mots « de méthodes pédagogiques adaptées à l’enseignement des élèves à besoins éducatifs particuliers ».

    Exposé des motifs : Depuis la loi du 11 février 2005, tous les enseignants peuvent être amenés à scolariser dans leur classe un élève handicapé, le CNCPH considère donc comme  indispensable qu’ils soient formés, dans le cadre de leur enseignement commun  et non pas des enseignements spécifiques, à enseigner à ces élèves. En outre, utiliser des méthodes pédagogiques et des outils qui  sont adaptés aux élèves handicapés afin qu’ils puissent avoir accès aux apprentissages permet à l’école de se rendre inclusive.

    Il y a urgence à introduire ce point dans la loi car les remontées de terrain montrent que les programmes sont en train d’être bouclés et les maquettes des enseignements ne comprennent aucun enseignement sur la pédagogie adaptée pour la scolarisation des élèves en situation de handicap.

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  • Projet de loi sur la refondation de l’école : les amendements de l’APF

    A l’occasion de la 1ère lecture au Sénat du projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, l’APF propose une série d’amendements.

    Pour les consulter, cliquez ici

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  • Projet de loi sur la refondation de l’école : l’article 4ter doit être supprimé !

    Suite aux récentes déclarations du ministre de l’Education nationale portant sur la « reformulation » de l’article 4ter du projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, adopté le 19 mars par l’Assemblée nationale, la FEGAPEI,  TRISOMIE 21 France et l’Association des paralysés de France réaffirment leur souhait de voir cet article retiré du texte au Sénat.

    Pour lire le communiqué complet, cliquez ici

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  • Projet de loi sur la refondation de l’école : l’APF propose des amendements

    Dans deux semaines débutera l'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République.

    L’APF, qui a participé à certains groupes de travail en amont, est déçue de ne pas voir repris dans le projet de loi un certain nombre de propositions partagées par l’ensemble des acteurs de ces groupes.

    Aussi l’association vient de transmettre au gouvernement et à plusieurs députés une analyse et des propositions d’amendements.

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  • Refondation de l’école : l’APF reste sur sa faim

    Le projet de loi sur la Refondation de l’école était présenté hier en Conseil des Ministres, et déjà une vraie interrogation émerge qui concerne l'accompagnement humain des élèves en situation de handicap. En effet, il est écrit – dans les annexes certes - qu’ « qu’il convient en outre d’améliorer la formation de ces personnels en lien avec les conseils généraux. » Une surprise pour l’APF alors le groupe de travail piloté par Pénélope Komitès sur la professionnalisation des accompagnants n’en est pas à ce stade. La commission EduScol du CNCPH a donc interrogé à son tour Pénélope Komitès qui doit la tenir informée de la réponse de Vincent Peillon à ce propos.

    En outre, l’APF regrette que le point sur la scolarisation des élèves en situation de handicap se limite à la question de l’accompagnement et du matériel adapté. En dehors de cette partie spécifique, la question du handicap est très peu abordée dans le projet de loi et son annexe. Elle l’est, et c’est positif, pour la mission préventive des classes maternelles, pour l’organisation des espaces scolaires, pour la formation initiale et continue des enseignants et pour le numérique qui offre de nouvelles modalités d’apprentissage.

    Il est évident que plusieurs autres éléments permettront une scolarisation des jeunes en situation de handicap de meilleure qualité (l’évaluation positive des élèves, l’allègement des journées de classe, l’aide au travail personnel), mais cela n’est jamais explicitement exprimé et la présence d'un point spécifique peut laisser penser qu'on le cantonne là.

    De plus, d'autres éléments demanderont une attention et pour certains une prise en compte adaptée des situations de handicap comme, par exemple, la langue vivante dès le CP qui peut constituer une difficulté supplémentaire selon le type de handicap , le parcours de découverte du monde économique et professionnel, la mobilité avec l’étranger…

    Enfin, l’APF souhaite que dans le décret qui va suivre la mise en place du Conseil supérieur des programmes, chargé de faire des propositions sur les contenus des programmes et sur la nature des épreuves des examens (brevet et bac), soit notée la prise en compte des adaptations et aménagements de ces épreuves pour les élèves en situation de handicap.

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