Conférence contre la pauvreté : les personnes en situation de handicap oubliées de la solidarité ?

L’Association des paralysés de France (APF) tient à exprimer son immense déception au lendemain de la conférence de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale. Comme le laissaient présager les rapports préparatoires, les personnes en situation de handicap vivant sous le seuil de pauvreté sont les oubliées de cette conférence ! Aucune mesure concrète et directe concernant les 2 millions de personnes en situation de handicap et vivant dans la précarité n’a été annoncée ; l’AAH et les pensions d’invalidité restant largement sous le seuil de pauvreté.

L’APF est révoltée par ce désintérêt manifeste pour les difficultés quotidiennes des personnes en situation de handicap vivant dans la précarité.

Alors qu’il était attendu de cette conférence un choc de solidarité, c’est un choc sans solidarité pour les personnes en situation de handicap, grandes oubliées de cette conférence.

M. Ayrault a indiqué, dans son discours de clôture, que les personnes en situation de handicap ne seraient pas oubliées. L’APF demande donc au gouvernement de détailler d’urgence les mesures proposées pour lutter contre la pauvreté des personnes en situation de handicap !

 

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5 commentaires Lien permanent Imprimer

Commentaires

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    Il est à l'évidence plus que nécessaire de redescendre en masse dans la rue, comme en mars 2008 !
    Il est urgent que "ni pauvre ni soumis" reprenne du service !!!

    Copello
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  • C'est vrai, d'une manière générale,Les enfants et personnes en situation de handicap sont noyés dasn la catégorie généralisante "marginalisés" sans trop de spécificité. Les lois de 1975 et de 2005 sont très généreuses,sauf qu'un récent rapport ministériel stipule que la plus récente est mal appliquée. Le dernier rapport de l'OMS déplore également ce désintérêt au niveau international.

  • C'est vrai, notre marche dans Paris avait été un grand succès.
    Mais à quel coût financier !
    A l'heure où les économies s'imposent chez nous comme ailleurs, les appels aux dons se multiplient...
    Il me semblerait judicieux de faire preuve d'originalité et de nous recentrer sur un appel aux adhésions; le nombre des adhérents est le seul moyen de prouver à ceux qui nous dirigent que nous existons.
    Malheureusement pour nos finances il est encore possible à tout un chacun de bénéficier de l'aide généreuse de l'APF, que ce soit en délégation ou en établissement, sans participer à l'effort financier.
    Je sais que c'est un sujet délicat, mais nous nous devons de l'aborder.
    Bien à vous
    Jean-Maurice ALBAUT
    CD du 62

  • Bonjour,
    Le dernier § de J-M Albaut m'interpelle: comment faut-il le comprendre? "Bénéficier de l'aide généreuse de l'APF..., sans participer à l'effort financier". Suggérez-vous que tous les usagers des établissements devraient être adhérents? Et dans les délégations, faudrait-il que certains services (consultations emploi, avocats e.a.) soient payants?
    Effectivement un sujet délicat.
    Pour ce qui devrait être une réponse efficace à cette conférence décevante: oui, un plan d'action dans les tout prochains mois est indispensable et attendu.

  • Je ne pense pas malheureusement que le nombre d'adhérent ait un quelconque pouvoir sur les gouvernements successifs, il n'y a qu'à voir le résultat qu'à donné cette marche dans Paris. Bien qu'elle fût un succès, cela n'a pas été suffisant pour obtenir une seule des revendications !
    D'où peut-être la non motivation à continuer d'adhérer à l'APF ?
    Nous continuons d'être bafoués et ignorés de nos politiques et maintenant, ils veulent carrément nous abandonner aux régions, quelle honte pour un pays !
    Je ne sais pas quel est le moyen de nous faire entendre, ce que je sais c'est que je rends ma carte d'électeur !

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